Venez au Camp des 4-Sans lors du 400e de Québec! - sans toit, sans l’sou, sans droits, sans voix

Cet événement est passé.  Il s'agit d'une année antérieure.

Date: 
vendredi 27 juin 2008 - 14:00

Parc de l'Amérique française

Nouveau: Reportage - article, photos & vidéos »»   

Voir les activités d'aujourd'hui (ce vendredi) ci-dessous !





De l’« Abitation » de Champlain à aujourd’hui

Le logement,

toujours un problème

Pour le droit au logement
Le Camp des 4 Sans




Du 26 au 28 juin 2008


Le lieu exact sera rendu public le 26 juin

Pour information sur le lieu à partir de cette date, à 11 h

418-522-0454 | 418-529-6158 | 418-651-0979



Les Fêtes des 400 ans de Québec seront le théâtre d’un événement sortant de l’ordinaire : le Camp des 4 Sans.



Les 4 Sans, ce sont les Sans toit, les Sans l’sou, les Sans droits et les Sans voix. Ce sont les personnes et les familles qui partout au Québec vivent les problèmes de logement et d’itinérance, celles qui voient leur droit au logement nié quotidiennement.



Le jeudi 26 juin, plusieurs dizaines d’entre elles planteront leurs tentes au coeur de la Vieille Capitale pour élever un campement qu’elles habiteront jour et nuit. Le Camp des 4 Sans sera aussi le site d’une série d’activités ouvertes à toute la population. Le tout se terminera le samedi 28 juin par une grande manifestation dans les rues de Québec.



=> Sommaire: état de la situation, revendications, détail de la programmation, lieu de la manifestation, etc.

(Photo: Bernard Bastien)

Comme l’écrivait le journaliste Louis-Guy Lemieux, dans Le Soleil du 23 janvier 2008, la priorité de Samuel de Champlain à son du 23 janvier 2008, la priorité de Samuel de Champlain à son arrivée à Québec était « de construire un grand logement pour mettre tout son monde à l’abri ». Quatre cents ans après la construction de cette « Abitation », le problème du logement demeure entier à Québec comme dans le reste de la province.



Le logement est pourtant un droit fondamental, celui à « un lieu où l’on puisse vivre en sécurité dans la paix et dans la dignité », comme le dit l’ONU.



Au Québec, ce droit continue d’être nié à des centaines de milliers de personnes et de familles. Beaucoup d’entre elles sont sans domicile fi xe, sans l’assurance d’un toit stable et sécuritaire, dont un nombre croissant de femmes et de jeunes. D’autres, en bien plus grand nombre, engloutissent 30 %, 50 %, voire 80 % de leur revenu pour se loger et se demandent mois après mois ce qu’elles doivent prioriser : payer le loyer ou manger ? Plusieurs vivent dans des appartements trop petits, de piètre qualité, dangereux pour leur santé et leur sécurité.



Les logements libres se font rares, de sorte que la location d’un appartement est une course à obstacles, surtout pour les ménages les plus susceptibles de vivre de la discrimination comme les familles avec enfants, les personnes assistées sociales ou les membres d’une minorité visible.


Derrière les chiffres, les drames humains

  • Lors du recensement de 2006, 448 840 ménages locataires consacraient plus que la norme de 30 % de leur revenu au loyer au Québec, dont 203 085 qui y engloutissaient plus de 50 %.
  • Partout au Québec, les logements à louer sont rares. À Québec, le taux d’appartements inoccupés, qui devrait normalement être de 3 %, n’est que de 1,2 %. Il chute à 0,9 % dans les logements pour familles.
  • Au Québec, le loyer moyen a augmenté de près de 25 % entre 2000 et 2007. À Québec, un logement de deux chambres à coucher se loue 641 $ par mois contre 518 $ en 2000
  • De plus en plus de ménages n’arrivent carrément plus à payer le loyer. L’an dernier, 45 706 causes de non-paiement de loyer pouvant entraîner l’éviction des locataires ont été présentées à la Régie du logement. C’est 6 000 de plus qu’en 2000.
  • Dans les communautés autochtones du Québec, les conditions d’habitation s’apparentent à celles du tiers-monde : un logement sur trois est surpeuplé, un sur cinq nécessite des rénovations majeures et un sur dix est aux prises avec des problèmes sérieux de moisissures.

Que font les gouvernements ?

(Photo: Bill Clennett)

En mai 2006, un comité de l’ONU a demandé au Canada et aux provinces de « considérer la lutte contre le phénomène des sans-abri et l’insuffi sance de logements comme une situation d’urgence nationale ». Cette demande pressante a été réitérée à l’automne 2007 par le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit au logement, au terme d’une mission d’observation au Canada.



Pourtant, le gouvernement fédéral de Stephen Harper continue de s’en laver les mains. Il n’a pas trouvé un sou additionnel à mettre dans le logement social, depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2006, alors qu’il a engrangé des surplus budgétaires d’au moins 37 milliards $. Il a aussi augmenté le budget annuel du Ministère de la Défense nationale de 37 % pour lui permettre d’atteindre le niveau record de 18 milliards $ en 2008-2009.



Le gouvernement québécois de Jean Charest, lui, continue d’investir année après année dans le logement social, mais à un rythme nettement insuffi sant. Pour le moment, l’horizon du logement social se résume aux 2000 nouvelles unités annoncées dans le budget du 13 mars dernier. C’est bien peu par rapport aux besoins.


Un objectif : doubler le nombre de logements sociaux

Personnalités qui appuient le Camp des 4 Sans – au 29 mai 2008

François Avard, écrivain
Yves Beauchemin, écrivain
Dan Bigras, chanteur et cinéaste
Emmanuel Bilodeau, comédien
Rudy Caya, chanteur
Claude Chamberlan, directeur artistique
Paul Chamberland, poète
Michel Chossudovsky, écrivain et chercheur
Stéphane Crète, comédien
Richard Desjardins, chanteur et cinéaste
Catherine Florent, comédienne
Johanne Fontaine, comédienne
François Gourd, artiste
Amir Khadir, médecin
Tania Kontoyanni, comédienne
KRAY-Z-NOISE, rappeur, bruiteur, humoriste
Gérald Larose, syndicaliste
Hugo Latulippe, cinéaste
Léo-Paul Lauzon, professeur de comptabilité, écrivain
Sylvie Legault, comédienne
Marie-Annick Lépine, chanteuse
Didier Lucien, comédien
Norman Nawrocki, artiste
Sylvie Potvin, comédienne
Madeleine Parent, militante féministe et syndicale
Sylvie Potvin, comédienne
Armand Vaillancourt, sculpteur
Laure Waridel, auteur et conférencière écologiste
Les Zapartistes, humoristes

La réalité actuelle le prouve : le marché privé de l’habitation est incapable de respecter le droit au logement pour toutes et tous. C’est pourquoi le logement social est si important.



C’est quoi du logement social? C’est du logement qui n’appartient à aucun intérêt privé et sur lequel personne ne peut faire de profi t. Il en existe trois formes.

  • Les HLM qui sont des logements publics s’adressant entièrement à des ménages à faible revenu. Aucun logement de ce type n’a été réalisé depuis 1994, alors que 42 000 ménages moisissent pourtant sur des listes d’attente à travers le Québec.
  • Les coopératives d’habitation où les locataires gèrent collectivement leur propre habitat.
  • Les logements gérés par des Organismes à but non lucratif (OBNL) où des bénévoles s’impliquent dans l’amélioration des conditions de logement de leur milieu.

Au Québec, tous ces logements ne représentent au total que 10 % de tous les logements locatifs. C’est très loin de la réalité vécue dans les pays européens où il compte pour 50 % et parfois même 60 % des logements en location.



La part du logement social doit être sérieusement augmentée. C’est pourquoi le FRAPRU réclame que le Québec se donne un grand objectif : celui de doubler dans un délai raisonnable le nombre de logements sociaux qui est présentement de 120 000. Un tel objectif implique un accroissement majeur des investissements des gouvernements tant fédéral que québécois. Il aurait cependant des retombées encore plus signifi catives tant aux plans social qu’économique.


Les activités du Camp des 4 Sans

LE JEUDI 26 JUIN 2008 à 14 h :

  • atelier sur le logement en France et la lutte des familles mal-logées de la rue de la Banque, à Paris, donné par l’association française Droit au logement
  • atelier sur la droite et la gauche aujourd’hui, donné par le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire de Québec-Chaudière-Appalaches
  • atelier sur la lutte des personnes assistées sociales contre les préjugés, donné par ROSE du Nord de Québec et l’Association pour la défense des droits sociaux du Québec métropolitain

LE JEUDI 26 JUIN 2008 à 20 h :

  • panel sur l’histoire du logement au Québec et la lutte pour le droit au logement avec Bernard Vallée (animateurrecherchiste du Collectif L’Autre Montréal), Marc Boutin (architecte et militant du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste) et François Saillant (coordonnateur du FRAPRU)

LE VENDREDI 27 JUIN 2008 à 10 h :

  • espace politique – des invitations ont été lancées aux gouvernements fédéral et québécois et aux partis politiques du Québec


LE VENDREDI 27 JUIN 2008 à 14 h :

  • atelier sur les solidarités mutuelles et le relais des contacts internationaux, donné par le réseau No Vox
  • atelier sur les luttes sociales d’hier et d’aujourd’hui, donné par le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire de Québec-Chaudière-Appalaches
  • atelier sur le commerce équitable donné par le Plan Nagua

LE VENDREDI 27 JUIN 2008 à 19 h 30 :

  • intervention sur les conditions de vie et de logement des Autochtones, faite par un représentant de l’Assemblée des Premières Nations du Québec

LE VENDREDI 27 JUIN 2008 à 20 h :

  • spectacle avec, entre autre, Rudy Caya

La Marche des 4 Sans

Manifestation nationale à Québec

Samedi, 28 juin 2008
Rendez-vous à 13 h



Place Georges V
En face du Manège militaire, sur Grande-Allée



Apportez vos tambours, vos siffl ets, vos chaudrons

Bienvenue à toutes et à tous





FRAPRU – Le FRAPRU, c’est le Front d’action populaire en réaménagement urbain, un regroupement national pour le droit au logement, qui fêtera ses trente ans à l’automne. – Le FRAPRU est formé de 127 groupes de toutes les régions du Québec, dont 12 de Québec même. Parmi ces derniers, on compte deux des plus vieux groupes communautaires de la Capitale nationale, soit le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur et le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Le Comité logement d’aide aux locataires de l’ouest de Québec en fait aussi partie.

– Site web : www.frapru.qc.ca

– Courriel : frapru /arobas/ cooptel.qc.ca

Mises à jour

C'est au Parc de l'Amérique française!

Simplement pour que tou.tes sache le lieu (qui n'est pas simple à découvrir sur Internet :o).

Michaël Lessard, webmestre du RéseauFS.
www.reseauforum.org/contact.htm

Activités en continu

Émissions de radio alternatives à Québec (mai 2020)

Un i avec des ondes arrondies sur son côté gauche et droite. Il s'agit en fait du logo du réseau Indymedia, mais avec un style bleuté et dégradé élégant   Nous vous offrons une grille horaire des émissions qui abordent divers enjeux sur les ondes radios communautaires de CKIA (88,3 FM), CKRL (89,1 FM) et CHYZ (94,3 FM).  Nous souhaitons donner plus de visibilité aux émissions radiophoniques indépendantes ayant un caractère engagé ou même progressiste. »»»

PING! Formation EN LIGNE gratuite à Internet

Affiche : un côté gris pâle, à travers lequel on discerne un clavier floue. « PING ! »  Nommes les sujets des modules (voir l'annonce ici). Logo du gouvernement du Québec qui appuie.Nouveau : les ateliers-formations sont désormais en ligne !  Elles sont donc disponibles à distance.
L'annonce | Info: Alizé Taquoi
alize.taquoi /arobas/ communautique.quebec / 514-660-4600  

  La CDEC de Québec est fière d'être associée à Communautique pour offrir des formations gratuites pour contribuer à l'amélioration des compétences numériques (Internet) des personnes en situation de pauvreté et des personnes âgées. 

    • Il y a six modules, que vous pouvez suivre dans n'importe lequel ordre
      • Fonctionnement d'un ordinateur 
      • Recherche sur le Internet et souces fiables
      • Utilisation du courriel
      • Effectuer des transactions en ligne et protéger son identité
      • Médias sociaux
      • Utiliser les services en ligne, dont les services gouvernementaux.

Ateliers grands publics - Métiers d’art pour tous/toutes à Québec

   Située au cœur du dynamique quartier Saint-Roch, la Maison des métiers d'art de Québec offre des ateliers grand public animés par des artisans-créateurs professionnels, dans un contexte de formation favorisant une pédagogie individualisée.  Les locaux de la MMAQ sont vastes et dotés d'équipements spécialisés. 

Plus de 30 ateliers, dont céramique, sculpture, textile, dessin, etc. !

  • Les ateliers durent entre 6 et 30 heures et le coût varie entre 98 et 265 $, que vous pouvez payer en deux versements.  Toutes les inscriptions se font en ligne (ne pas confondre avec paiement) dans l'article de l'atelier sur le site de la MMAQ.

Savoir.tv - Tant de choses à découvrir gratuitement

    Un grand nombre de vidéos de qualité, sur divers sujets sont à votre disposition gratuitement sur le site savoir.tv.  Les sujets sont variés : divers enjeux démocratiques, environnement, histoire, l'inclusion des personnes différentes, santé, sciences en tout genre, solidarité et coopération internationales, etc.

Le Savoir.TV est un organisme sans but lucratif dédiée à la diffusion et à la vulgarisation des connaissances et de témoigner de l'effervescence des milieux de création du savoir.

Logo de l'émission Planète Terre : un globe terrestre sur un fond de nuages cosmiques bleu vaporeux. Les continents sont blancs. Recommandé par le CESIQ.

Ateliers et services gratuits dans Vanier et Duberger (45ans+)

Logo : dessin d'un phare maritime.   À tous les mois, pour les personnes de 45 ans et plus, il y a plusieurs ateliers/rencontres sur divers thèmes organisés par la Fraternité de Vanier, ainsi que des services utiles dont notamment des repas chauds à domicile (! 5.5 $) et un transport pour vos rendez-vous médicaux (il faut contribuer au coût de l'essence seulement) !

Exemples de thèmes des rencontres : les Neurones grises à la Bibliothèque Duberger, la cuisine, les émotions et le rire, etc.

Site ou appelez 418-683-2400 / fraternitedevanier /arobas/ videotron.ca

SPOT : clinique itinérante

Logo: le O et le T ont un rond, comme une tête de personnages. Clinique communautaire de santé et d'enseignement.   SPOT est une clinique à l'intention des personnes marginalisées et de celles en situation de vulnérabilité sociosanitaire, non rejointes par l'offre de soins et services.  Il y a aussi un point de services au YWCA Québec dédié à la santé des femmes (incluant trans et queer) depuis 2019.  En plus d'offrir des soins et services adaptés, permettra de former, dans un contexte de collaboration interdisciplinaire, une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de santé de cette clientèle. 

   Elle est le fruit d'une grande collaboration des intervenant-es de terrain, universitaires, étudiant-es et des services de santé de la Capitale.

 www.cliniquespot.org ou 418-803-3398

 

Comité CPU3S : un lieu d'entraide et de partage des expériences qui organise des sorties pour tous/toutes. Contact - Simon Vermette : pairaidant /arobas/ cliniquespot.org

Comité SPOT UL (université Laval) : voir leurs activités sur Facebook

Expositions ...

Pour les expositions et les activités artistiques,
nous recommandons l'agenda offert par la Ville de Québec
et le média Quoi faire à Quebec

Voir aussi notre section Médias alternatifs.